Energie et Protection du climat
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Conférence en linge : Le traité sur la charte de l’énergie et le rôle du Luxembourg

Action Solidarité Tiers Monde (ASTM) ensemble avec Corporate Europe Observatory (CEO) et le soutien du Mouvement Ecologique vous invitent cordialement à un évènement en ligne intitulé :

Le Traité sur la Charte de l’énergie et le rôle du Luxembourg – le 1er avril 2021 à 17h00 via Zoom.

Il y a vingt ans, le traité sur la charte de l’énergie (TCE) est entré en vigueur en tant qu’accord international, entre plus de 50 pays. Il contient une justice parallèle ISDS* pour les entreprises et constitue un outil puissant pour bloquer la transition énergétique des combustibles fossiles nuisibles au climat vers les énergies renouvelables. Le traité permet aux entreprises du secteur de l’énergie de punir les États qui adoptent des lois favorables au climat susceptibles de menacer leurs profits.

Avec plus de 25 organisations de toute l’Europe, le Mouvement écologique et l’ASTM demandent au Luxembourg et à l’UE de se retirer du traité.

Compte tenu de l’urgence avec laquelle il faut lutter contre le changement climatique et accélérer la transition énergétique, il n’y a pas de temps à perdre. Par conséquent, la question urgente est : Renouveler ou quitter ?

Pia Eberhardt de Corporate Europe Observatory, Cédric Reichel, ASTM et Claude Turmes, ministre luxembourgeois de l’énergie, discuteront du contexte et de l’avenir possible du traité lors de l’événement. En outre, des études de cas, avec un accent sur la position ambivalente du Luxembourg, illustreront le mécanisme de ce traité dans la pratique.

 

–> Inscrivez-vous ici

 

De plus amples informations sur l’ECT, ainsi que sur la campagne de signatures, sont disponibles ici.

 

*L’un des principaux points de critique à l’encontre du TTIP et de l’AECG sont les droits d’action spéciaux pour les entreprises – également appelés ISDS (système d’arbitrage entre investisseurs et États). Ce système de justice parallèle permet aux investisseurs et aux entreprises de poursuivre les États en justice s’ils estiment que leurs bénéfices seront limités par des modifications de la loi. De cette manière, les entreprises peuvent tenter de saper les droits de l’homme et du travail ainsi que les normes environnementales et sociales.