Sauver ce qui peut encore être sauvé – garantir le maintien du loup malgré le déclassement du statut de protection !
Pour rappel, malgré les critiques du Mouvement Ecologique et de natur&ëmwelt, le ministre luxembourgeois de l’Environnement avait voté en septembre dernier auprès de la Commission européenne pour le déclassement du statut de protection du loup dans le cadre de la Convention de Berne.
Début décembre, ce déclassement a malheureusement été finalisé lors de la réunion du comité permanent de la Convention de Berne – 38 des états contractants ont voté pour le déclassement, dont le Luxembourg. Au préalable, les deux organisations de protection de la nature, avec l’aide Friends of the Earth Europe, ont à nouveau demandé au ministre de l’Environnement Serge Wilmes de s’engager en faveur de la conservation du loup. Car le déclassement n’est pas synonyme de permis de tuer, même si les partisans du déclassement l’interprètent ainsi. Les organisations de protection de la nature ont suggéré que dans le rapport du processus décisionnel de la Convention de Berne doit être précise que la Convention de Berne doit toujours être appliquée et ont rappelé les articles pertinents.
En outre, la population de loups doit être maintenue à un niveau stable et surveillée, et les mesures préventives de coexistence entre l’homme et le loup doivent continuer à être encouragées.
Le Mouvement Ecologique et natur&ëmwelt ont rappelé qu’un déclassement du statut de protection ne résoudra pas le conflit entre le loup et l’agriculture, mais l’aggravera plutôt.
Vous trouverez la lettre commune (all.) de natur&ëmwelt et du Mouvement Ecologique au ministre de l’Environnement du 18 novembre concernant cette rencontre ici .
13.12.24