Le gouvernement est obligé de fixer des valeurs limites pour le bruit dû au trafic aérien!
Souvenons-nous: en mars 2007, le ministre de l’Environnement délivrait une autorisation d’exploitation pour le site de l’aéroport. Mais cette autorisation ne comportait pas de valeurs limites pour les nuisances sonores générées par le trafic aérien. C’est en raison de ce grave défaut que le Mouvement Ecologique et quelques particuliers ont fait recours auprès du Tribunal administratif. Les requérants ont explicitement exigé qu’il faut fixer des valeurs limites pour le bruit. En août 2007, une nouvelle loi a été votée sur la base d’une directive de l’UE: dorénavant la définition de ces conditions relève de la compétence du ministre des Transports. Dans le cadre de la procédure judiciaire, le ministre de l’Environnement a donc souligné que la définition des conditions n’était plus de son ressort et que son autorisation était par conséquent parfaitement correcte.