Santé et Alimentation
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Traiter la crise climatique, la crise de la biodiversité et les problèmes de logement de manière plus cohérente : Mettre en place les conditions cadres adéquates pour un partenariat orienté vers un objectif entre l’État et les municipalités.

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Déclaration du Mouvement Ecologique sur le « Pacte Climat (projet de loi portant création d’un pacte climat 2.0 avec les communes –No –No7653), „Naturpakt“ (projet de loi portant création d’un pacte nature avec les communes -No7655) sowie zum Wohnungsbaupakt (projet de loi relative au Pacte logement avec les communes No 7648)

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Le bilan climatique du Luxembourg est tout sauf bon, la perte de biodiversité se poursuit sans relâche et la crise du logement s’aggrave. Les initiatives qui ont été prises dans ces domaines ne sont tout simplement pas suffisantes, et il faut donc se féliciter que le gouvernement veuille poursuivre et introduire d’autres instruments – appelés « pactes » – pour contrer ces crises, notamment l’élargissement des partenariats existants avec les municipalités et la création de nouveaux. En fait, trois projets législatifs sont actuellement en cours : le « pacte climat 2.0 » (développement du premier pacte climat), le « pacte nature » (nouveau pacte dans le domaine de la conservation de la nature) et le « pacte logement 2.0 » (conséquence du premier pacte logement 1.0, mais avec une orientation différente).

Toutefois, pour atteindre les objectifs dans les différents domaines d’action avec les pactes, les conditions cadres nécessaires (au-delà des incitations financières ou de la création de consultants) doivent être améliorées.

  • Chaque initiative d’une municipalité dans le sens du développement durable est certainement positive. Mais : si, comme l’affirment unanimement les scientifiques, nous avons vraiment moins de 10 ans pour amorcer un renversement de tendance en matière de protection du climat et de la biodiversité, ou si l’urgence de la construction de logements est également reconnue, alors il faut lier ces derniers à la réalisation d’objectifs concrets ! C’est-à-dire au plan national de conservation de la nature ou au plan national pour l’énergie et le climat. Ce n’est pas encore suffisamment le cas actuellement (notamment avec le « pacte nature » et le « pacte climat »).
  • Les concepts et les idées ne sont bons que dans la mesure où ils peuvent être mis en œuvre… Il faut donc se demander si les communautés sont effectivement capables de relever ces défis de manière réelle. Parce que : un travail supplémentaire devra être effectué par le Conseil des échevins, par les services techniques…. En outre, les citoyens* devraient être de plus en plus impliqués (des commissions d’accompagnement doivent être mises en place dans le cadre du Pacte pour le climat et du Pacte pour la nature). Ici aussi, la question se pose : est-ce réaliste (surtout dans les petites municipalités) ? Dans quelles conditions ? Et quel rôle précis devraient-ils jouer ? Le Mouvement Ecologique est convaincu que ces problèmes doivent aussi être abordés honnêtement, pourquoi pas dans un groupe entre Syvicol et les ministères concernés ?
  • Une coordination nationale au niveau des différents pactes est également indispensable : dans le domaine du pacte climatique, myenergy se charge d’un travail de coordination (échange entre les consultants / événements, préparation d’informations de base, développement de projets communs, etc.) Le Mouvement Ecologique demande instamment qu’un bureau de coordination correspondant soit également créé dans le domaine de la conservation de la nature. Il est fort probable que des syndicats de protection de la nature ou des parcs naturels existent déjà à l’échelle nationale et que l’on sache depuis longtemps qu’une coopération entre ces syndicats et le ministère de l’environnement serait extrêmement utile : à la fois comme structure d’accompagnement du pacte et comme structure de consultation entre les acteurs. Le Mouvement Ecologique est donc fortement favorable à la création d’une structure nationale « my nature », composée entre autres de syndicats et du Ministère, qui reprendrait le rôle de « myénergie ». Cela pourrait également avoir un sens au niveau du « pacte logement », car là aussi on sait que les différentes municipalités sont souvent surchargées dans le secteur de la construction de logements. Dans tous les cas, cependant, des « cellules » spécifiques doivent être créées ou celles qui existent déjà doivent être renforcées dans les ministères respectifs pour accompagner les pactes. Ces derniers doivent absolument prendre en charge le pilotage politique ; évaluer régulièrement si les objectifs des pactes sont atteints, etc.

Si l’État souhaite que les municipalités jouent un plus grand rôle, il doit lui aussi faire ses devoirs : par exemple en traitant mieux la loi sur la protection de la nature, en clarifiant la question des nouvelles formes de logement, en résolvant la question de savoir comment améliorer la comptabilisation du CO2 au niveau municipal. Le Mouvement Ecologique est convaincu que le succès des trois nouveaux pactes dépend de la discussion ouverte et de la clarification de ces questions : étant donné le montant des fonds investis et l’importance des défis, tous les acteurs doivent faire face aux questions et trouver des solutions ensemble.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)