Développement durable
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Classer définitivement le projet Livange et tirer au clair le rôle que jouent certains membres du gouvernement !

Les récentes informations publiées par les médias portant sur les liens douteux qui existent entre les projets de Livange et de Wickrange renforcent une nouvelle fois et de manière considérable le sentiment qui habite plus d’un parmi nous :  le gouvernement a essayé par tous les moyens et malgré l’existence d’une écrasante contre-argumentation objective et sensée (mise en question des principes d’aménagement du territoire, mépris total de l’expertise négative de la « commission d’aménagement » étatique, préjudice porté aux intérêts du commerce urbain, calcul financier dénué de tout sens…) de pousser mordicus le projet d’un promoteur privé !

Lesdites informations étant dorénavant publiques, le gouvernement devra mettre fin à cette farce scandaleuse : le projet Livange et tous ses maillons doivent être classés pour de bon ; une solution appropriée qui puisse trouver un large consensus dans la population et qui réponde aux besoins du football et aux critères de l’aménagement du territoire, doit être trouvée !   Démultiplier les tactiques pour gagner du temps n’est plus justifiable … ni dans l’intérêt de la politique, ni dans celui du sport.

Or, le projet Livange soulève d’autres questions, bien plus fondamentales. Car il y va également des liens entre la politique et le secteur privé, du rôle joué par la direction de la Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat, du rôle d’organe de contrôle y relatif joué par le gouvernement, de l’admissibilité de conventions secrètes assorties d’engagements étatiques concrets entre gouvernement et promoteurs …

Certains membres du gouvernement se sont-ils vraiment engagés, au-delà du fameux écrit secret, en faveur de compensations financières et autres en ce qui concerne le dossier Wickrange ? Dans l’affirmative, cela voudrait dire qu’ils auraient menti au public et à la Chambre des députés, respectivement qu’ils auraient du moins dissimulés des faits délibérément.

Les affirmations y relatives publiées dans les médias sont d’une portée fondamentale et requièrent une clarification nette à court terme de la part du gouvernement vis-à-vis du public et de la Chambre des députés. Eventuellement, des conséquences politiques doivent être tirées à court terme.

La balle est désormais dans le camp du Parlement !